sábado, 23 de noviembre de 2013

HONDURAS SE DEBATE ELECCIONES PRESIDENCIALES

Chaque candidat à présidentielle du Honduras se présente avec trois vice présidents. La candidate du parti LIBRE, Xiomara Castro, épouse de Manuel Zelaya, que l’on accuse de vouloir imposer le socialisme du XXIe siècle au Honduras, a choisi pour l’accompagner Juliette Handal, une chef d’entreprise qui dirige une entreprise pharmaceutique de plus de 100 salariés.
Juliette Handal, très fière des origines françaises de son nom, a été ministre de l’économie sous le gouvernement du Partido nacional du début des années 2000 et patronne des patrons quand elle dirigeait la COHEP (Consejo hondureno de la empresa privada). La parole facile, le débit accéléré, Juliette Handal est intarissable quand il s’agit de défendre le projet politique de LIBRE.
« Je ne serais pas à LIBRE si ce parti était d’extrême gauche ou prônait le socialisme du XXIe siècle. Nous construirons un modèle hondurien, « catracho », inspiré par les Honduriens ». Juliette Handal estime que le Honduras a touché le fonds et que le gouvernement qui va succéder à celui de Pepe Lobo aura la tâche difficile : la dette interne et externe a explosé sous le mandat de Lobo et les institutions, que ce soit la police ou la justice sont totalement décrédibilisées.
« C’est pour cela que, même avant l‘investiture, nous allons appeler à un grand pacte social et national. Il faut que tous les Honduriens se réunissent et réfléchissent à la façon dont nous pouvons sortir de la crise politique, économique et sociale dans laquelle nous sommes plongés. Nous allons avoir besoin de la participation de tous. Nous allons devoir lancer un grand programme d’austérité et renégocier la dette constituée par le gouvernement du président Lobo.»
Juliette Handal rappelle que Transparency International classe le Honduras parmi les pays les plus corrompus de la planète. « Dans les sondages, les Honduriens relèvent comme premier problème le chômage, puis la sécurité et enfin la corruption. Nous devons lutter contre la corruption et l’insécurité sinon nous ne pourrons pas faire venir les investissements étrangers dont nous avons besoin pour créer des emplois. »

cortesia lefigaro.fr

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