Une fois n'est pas coutume, le mouvement de grève des contrôleurs aériens qui va sérieusement perturber le trafic aérien pendant trois jours fait l'unanimité. Un chorus syndical - les quatre grandes centrales ont déposé le préavis - doublé du soutien de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et de celui du ministre des Transports lui-même.
C'est en effet mardi, premier jour de grève, que le collège des commissaires de l'Union examine un nouveau «paquet» de mesures législatives qui modifieront la gestion du contrôle aérien à l'échelle européenne. La proposition de la Commission prévoit d'accélérer le projet de «Ciel unique européen» qui tarde à se concrétiser selon le commissaire européen au Transport Siim Kallas. Ce nouveau paquet devrait se traduire par la séparation des trois grandes fonctions de régulation, de surveillance et de navigation aérienne jusqu'à présent réunies au sein de la DGAC. Il prévoit également d'externaliser certaines «fonctions support», comme la météo, actuellement prises en charge par les autorités nationales.
Politiques de réduction de coûts
Un coup de fouet européen infondé selon la DGAC qui souligne que le précédent paquet de mesures législatives adopté en 2009 n'a même pas été totalement appliqué. «Il s'agissait alors de diviser l'aviation civile européenne en plusieurs blocs de pays pour que l'espace et le trafic aérien soient gérés de façon plus efficace avec des routes plus courtes», explique un cadre de la DGAC. Un projet encore inabouti.
«Le gouvernement français considère que le paquet très récent de Ciel unique 2 de 2009 constitue une base solide et large, sur laquelle beaucoup a été construit mais encore beaucoup reste à être mis en œuvre», a écrit Frédéric Cuvillier, le ministre français des Transports, à Siim Kallas dans un courrier daté du 4 juin.
De leur côté, les organisations syndicales qui répondent à l'appel de la Fédération européenne des travailleurs (ETF), insistent sur les conséquences des politiques de réduction de coûts qui frappent le contrôle aérien. Alors que les contrôleurs français et hongrois sont les seuls à avoir choisi de faire grève, les homologues belges italiens, portugais, tchèques… ont opté pour une grève du zèle.
cortesia lefigaro.fr.com
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